ABOUT

Rebecca Vaughan Cosquéric

Photographe de plateau franco-britannique

French-British set photographer

🇲🇫 / 🇬🇧


À propos de mon travail

J'aime observer.

Je me sens à la maison sur un plateau. J'aime le défi d'arriver quelque part et de trouver ma place, un juste équilibre entre la discrétion et la capacité à tisser des liens rapidement.

J'aime voir une scène lue auparavant prendre vie sous mes yeux. J'aime scruter le travail des réalisateurs et réalisatrices, leur manière de diriger leurs comédiens et leurs comédiennes, des chefs opérateurs et cheffes opératrices, la manière dont ils et elles sculptent un espace avec la lumière et racontent les histoires avec des ambiances. J'aime voir jouer les comédiens et comédiennes, leurs différentes techniques, la manière dont ils et elles s'approprient un scénario et deviennent ces noms et ces prénoms.

J'aime le ballet des techniciens, j'aime en faire partie et j'aime le capturer en images.

J'aime profondément l'humain, avec curiosité et sans jugement.

Parce que je me dis toujours que c'est beau ce sérieux avec lequel on "fait semblant".

À propos de moi


Ma passion pour la photographie et l'image débute tôt. Mon papa m'offre son appareil photo de jeunesse et j'apprends seule la photographie argentique en faisant... beaucoup... je teste, je me trompe, ça me plaît...

Très longtemps, j'ai l'impression de voir le monde différemment, je le remarque quand je parle avec d'autres. Je me tais, souvent, et quand je parle c'est pour faire le clown. La différence n'est pas une bonne chose lorsque l'on est jeune, il faut appartenir au groupe, être accepté. Je m'adapte vite et plutôt bien, l'humour et le regard absurde que je porte sur le monde deviennent mes meilleurs alliés. 

Je suis passionnée de cinema, j'enregistre tout ce que je peux sur des cassettes vidéos que je regarde en boucle. Mais je me rends vite compte que je me prends souvent de passion égale pour énormément de sujets. La musique, l'estampe, la peinture, la gravure, l'illustration, la céramique, le vitrail, la littérature, l'exploration de l'univers, les dinosaures... (découvre-je que je suis atteinte d'un TDAH plus tard dans ma vie d'adulte? ABSOLUMENT)

Je suis curieuse, je connais toutes les chansons que j'écoute par coeur, les dialogues de films, aussi, mes amis sont souvent interloqués.

Je me persuade, avec l'aide de quelques adultes mal informés, que je ne suis pas faite pour l'image, encore moins pour l'audiovisuel.

Je fais des études supérieures qui ne me passionnent que très peu, et je voyage beaucoup et seule. Je découvre d'autres manières de penser, j'apprends à composer avec des environnements qui ne me ressemblent pas et je me mets dans des situations inconfortables pour voir comment je me réagis. En conclusion, je me rends compte que l'inconfort et l'imprévu, bien que légèrement angoissants, sont d'excellents stimulants.


Je deviens au fil du temps, et de manière autodidacte, de plus en plus prolifique en photographie. J'ai de la chance, mon travail se fait remarquer, et je commence à travailler. Des portraits, des reportages évènementiels, des mariages...

Puis, en parallèle, et par hasard encore une fois, je deviens assistante de production sur l'émission Fort Boyard. J'apprends vite, j'aime faire partie d'une équipe sur un plateau, c'est excitant, de voir comment les choses sont faites. Je pense souvent à ces montres-bracelets dont ont peut voir les rouages encaissés dans du plastique transparent...

Puis, je croise la route de Caroline Dubois, qui est photographe de plateau professionnelle depuis quelques temps à cette époque. J'avais photographié quelques court-métrages à ce moment-là, ça me plaît, mais je n'envisage toujours pas que ce soit une possibilité de carrière.

En parallèle, je passe à l'artistique en télévision. J'écris, je fabrique, je décore, je mets en scène, j'accessoirise. J'ai besoin de contrebalancer mon métier de photographe, qui peut parfois être si solitaire, avec du travail d'équipe.


Quelques années plus tard, je commence à travailler en tant que photographe de plateau grâce à Caroline, qui m'ouvre la porte.

C'est mon élément.




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